Haut-Médoc

2017, un gel dévastateur…
La végétation a démarré très tôt cette année et s’est bien développée jusqu’à ce que les 4 nuits gélives de fin avril viennent mettre un terme à ces espoirs...  très dur à vivre.
La vigne est restée presque 3 semaines sans évoluer, les pampres gelés, puis à la faveur d’un beau printemps a recommencé son cycle. La pousse néanmoins très irrégulière a conduit jusqu’au mois de juillet le vigneron à des opérations en vert difficiles et inhabituelles. En nous appliquant au plus près de chaque pied, nous avions quand même l’impression de bâcler le travail et de précipiter le rognage pour domestiquer cette pousse hétérogène.
Si économiquement nous nous sommes épargné l’épamprage de mai et l’effeuillage de juin, chers et chronophages et de fait devenus inutiles, la somme des travaux pour conduire le vignoble a été aussi grande qu’une année normale… Tout ça pour ne produire qu’environ 10 hl / hectare !
Ce qui a survécut au gel est de belle qualité heureusement, la météo chaude et sèche et finalement faiblement arrosée aux « mini-vendanges » ( !) nous ayant au moins assuré de bons mouts…